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Très Portrait : Emmanuel CARRÈRE

Updated: Nov 30, 2018










Cher Emmanuel,


Et non Soeur Emmanuelle, pas plus que Sir Emmanueld’ailleurs! Quelles que soient les origines aristocratiques de votre patronyme, je vous appellerai avec votre permission, Emmanuel tout court et non «Sire» pour ne pas que Madame votre mère, Hélène Carrère d’Encausse tique…


Mais revenons à vos boutons, après une adolescence sans Histoire, vous publiez, à l’âge de 25 ans un essai sur le réalis’acteur allemand Werner Herzog, puis l’année suivante votre 1er roman intitulé L’amie du Jaguar… Un livre sans concession, j’imagine!


Vous enchainez par un acte de Bravoure et rejoignez une nouvelle maison d’édition avec laquelle d’ailleurs, vous devenez pote : POL! Vous initiez dès lors les fondements solides de cet édifice spirituel, hérité de vos aïeux.

Après 7 ans de réflexion, disons-le franchement Marilyn vous a inspiré sur ce coup marketing, votre ouvrage de référence à date, paraît : L’adversaire.

C’est un beau Romand, c’est une belle histoire… dont le film éponyme défrayera la chronique, enfin surtout la mienne, j’espère…


Après cette incursion franco-helvète, underground, dans les tréfonds du mensonge chers à Lavoisier pour qui, je ne vous l’apprendrai pas « Rien ne se perd, rien de secret, tout se transforme…», vous retournez à vos amours ancestrales.


Vous entamez alors une biographie romancée d’Edouard Limonov, cet écrivain et homme politique autodidacte, bolchevick à ses heures gagnées – vêtu d’apparats chics, car là-bas le diable s’habille en Pravda… – qui a toujours su gérer ses problèmes de diplôme assis, ce qui est plus facile pour joindre les debouts face à des individus alités en masse, par les dégâts que l’alcool cause.


Gros succès littéraire ! Prix Renaudot…


Là, on peut dire que vous avez bien Russie votre coup! Reconnaissance du public, de vos pairs enfin surtout de votre mère, dans les pas de laquelle vous marchez (mais non pas ceux de George, voyons!) même si on ne doit plus vendre la peau de l’URSS, avant de…


Votre mère, donc, célèbre Académi’cienne de Garde, est une spécialiste d’Epopée Russe et de confidences avec les Tsars… Rien à voir, avec la bande de jeunes de Cédric Klapisch, ni même avec les Marx Brothers, même si dans leurs manteaux de vision respective, l’union sauve l’éthique.


Faut bien reconnaître, que dans chacun de ses récits, quand la famine frappe le pays, on est souvent ulcéré comme le Tsar dine…


Finalement, c’est une vrai business Engels, votre Maman !


Alors suivez cette bonne étoile… Qui sait ? La grande URSS n’est sûrement pas très loin…


Et gardez les cieux grands ouverts, Emmanuel, je suis certaine que St Luc, l’apôtre bonheur de votre nouveau roman  « le Royaume » vous portera chance. Et tel Dark Vador, vous pourrez alors lui murmurer : « Luc, je suis ton pair ! ».


Elsa

Hommagicienne

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